carnet rose

Le papa de Tao, Nicolas Ryser est devenu cette semaine, papa pour de vrai ! Une petite fille, Emmy vient de débarquer dans son univers. Nous souhaitons beaucoup de bonheur à toute la famille !

interview Stevan Roudaut

Stevan Roudaut, vous allez dans le prochain album de Tao et vraisemblablement dans quelques pages des sorties Astrapi, vous occuper de la couleur des planches. N'est-ce pas difficile de vous fondre dans un univers déjà installé ? N'y a t-il pas de la frustration de ne pas pouvoir amener très vite des choses plus personnelles ?

La difficulté, ou tout du moins l'appréhension première, a été pour moi de satisfaire au mieux les auteurs et essentiellement Laurent. Nous nous connaissons tous les deux depuis le lycée (je n'ai pour l'instant pas eu le plaisir de rencontrer Nicolas) et avons, avec d'autres camarades, développé de nombreuses choses à notre adolescence. Du fait de son retour en Bretagne, nous nous voyons plus régulièrement et il y a quelques temps il m'a proposé la reprise des couleurs de Tao, submergé qu'il était de nombreux travaux. Je fus à la fois flatté et anxieux, ayant une fâcheuse tendance à craindre de décevoir, ce qui est exacerbé lorsqu'il s'agit de vieux camarades !
M'accaparer l'univers de Tao ne m'a pas posé de problèmes majeurs.
J'ai mis parfois un peu de temps à ajuster une cohérence chromatique
respectueuse de ce qui existait déjà. J'avoue que sur certaines pages
(des albums précédents) certains choix de couleurs m'ont surpris mais
j'essaie de rester le plus fidèle possible à ce qu'ont mis en place
les auteurs et qui contribue manifestement au succès de la série.
Quant à une éventuelle frustration de ne pas pouvoir amener des chose
plus personnelles, je ne pose pas la question pour l'instant. Je n'ai,
à l'heure actuelle, réalisé que 2 pages pour Astrapi (et une test au
préalable). Pages sur lesquelles, Laurent m'a signifié que, tout en
collant à ses propres réalisations couleurs, j'avais de-ci de-là
distillé des petites touches plus personnelles qui lui plaisaient
mais qui furent pour moi tout à fait inconscientes. Je pense que cela
se développera tout naturellement avec le temps.

Comment se passe le travail avec les deux auteurs de Tao ?

Comme je l'ai dit ci-dessus, je ne connais pas (encore !) Nicolas,
mais sur ce que j'ai fourni les retours du binôme furent très bons !
Il était envisagé au départ que j'assiste Laurent pour la mise en
couleurs, que je “dégrossisse” le travail et qu'ensuite il affine
l'ensemble. Au bout du compte, mon travail a trouvé écho auprès d'eux
et, sur le final cut, je n'ai eu que des broutilles à modifier (une
teinte de bâtiment, un col de kimono que j'avais mal interprété,...).
Je pense que les trois parties y trouvent leur compte. C'est un
nouveau boulot qui me plait (d'un point de vue et professionnel et
affectif), Laurent, je crois, se sent rassérené de pouvoir me déléguer
la totalité de la mise en couleurs, et Nicolas, manifestement, semble
trouver cette transition à son goût...

Les deux auteurs ont pratiqué (à leur petit niveau !) les arts martiaux, est-ce aussi votre cas ?

HOULÀ ! J'ai effectivement pratiqué un art martial, à un niveau
moindre encore et plutôt contre mon gré. J'étais un gamin très tonique
(hyperactif est un peu fort) ce qui a incité mes parents à m'inscrire
très jeune au judo. Hélas, la sauce n'a pas pris ! Je m'ennuyais
considérablement (désolé Laurent et Nicolas !), ne retenais jamais les
noms des prises, ai obtenu difficilement ma ceinture jaune (c'est dire
!) et j'ai surtout mis la honte à mon père qui, lorsqu'il venait me
récupérer, trouvait son rejeton incapable de se dégager d'une prise
pratiquée par... une fille (oui, c'était mixte et à ma décharge, elle
était super costaude !!).
Du coup, comme j'étais déjà très grand (je frise maintenant le mètre
95), je me suis tourné vers le basket que j'ai pratiqué pendant plus
de 20 ans, en décrochant 2 titres de champion de Bretagne cadets et
seniors (pas moi tout seul, hein !!).

Travaillez vous sur d'autres séries comme coloriste ?

Sur d'autres séries, non. En fait, j'ai plusieurs caquettes
professionnelles. J'ai débuté par la BD comme dessinateur (Lunatiks
avec D. Chauvel chez Delcourt), avant de me tourner vers
l'illustration (livres, presse, communication) et, lorsque je me suis
mis à l'informatique il y 5-6 ans, j'ai développé, en sus, du travail
de graphiste, de lettreur BD et de “coloriste”. Partageant jusqu'il y
a peu un atelier avec Christophe Lazé (illustrateur jeunesse), nous
avons développé des travaux en communs (pour les éditions Nathan,
Hatier, Gissserot,...) sur lesquels je réalise essentiellement de la
couleur. Quelques fois des strips mais surtout des illustrations
(cahiers scolaires, de coloriages, plaquettes de communication,...).
Je travaille actuellement, entre autres, comme graphiste/maquettiste
sur un ouvrage collectif autour du mouvement des Faucheurs
Volontaires, sur lequel je vais être amené à mettre en couleurs
certaines illustrations et pages de BD.
Je n'ai jamais vraiment cherché à développer ce statut de coloriste, à
la fois par manque d'opportunités et surtout par manque de confiance
vis-à-vis, non pas de mes compétences, mais plutôt de mes “choix”
artistiques (l'herbe est toujours plus verte chez les autres !).
Cependant, le travail sur Tao et les retours des auteurs me donnent
confiance. Qui sait ? Cela m'amènera peut-être à développer d'autres
choses dans ce registre-là ?

La BD jeunesse est un espace très particuliers dans l'univers de la
production BD, quel regard portez vous sur les productions Bayard ou Milan par exemple qui visent un "vrai" public d'enfants et non un "tout public" ?

Je n'ai pas de réel avis là-dessus d'une part parce que je n'ai pas
encore d'enfants (le premier est en route !) et d'autre part, même si
je regarde pratiquement tout ce qui peut être édité, je n'ai pas les
moyens de tout acheter et donc, encore moins, de tout lire. Ce que je
regrette beaucoup.
Je suis néanmoins très content que de telles productions existent et
trouvent leur place auprès du (ou d'un ?) public. Il me semble
qu'effectivement le milieu BD a souffert d'une véritable carence dans
le secteur jeunesse. Je pense à certains auteurs ou éditeurs qui ont
publié des ouvrages sous cet égide mais, même si c'est ou c'était de
très bonne qualité, ne s'adressaient pas au public ciblé.

Et plus précisément, même si c'est sûrement un peu difficile de vous
exprimez là dessus, quel regard portez vous sur la série Tao le petit samouraï ?

Bien avant que Laurent me sollicite pour rejoindre cette série,
j'avais feuilleté les albums (chose évidente lorsqu'il s'agit des
copains !) et avais trouvé cela sympathique. Des histoires, un dessin,
des couleurs simples et efficaces, tout un ensemble cohérent et qui
fonctionne très bien. Je me suis rendu compte, il y a peu, en offrant
des albums aux p'tits neveux et nièces ou aux enfants d'amis, du réel
engouement que suscite la série auprès du public qu'il vise ! Il y a
une sorte de Taomania indéniable, même si, je pense, les
“bien-pensants” de la BD portent dessus un regard tout ironique.

Merci et bon vent avec cette série !

couleurs

Depuis 2005, Laurent Richard gère seul les couleurs de la série Tao (même si Nicolas Ryser ou Mauro Mazzari ont réalisé quelques planches de la série également), à compter de 2010, Stevan Roudaut devrait reprendre le pinceau, enfin, la tablette graphique ! Au moins sur les pages de l'album dont je vous parlais précédemment, mais aussi vraisemblablement sur quelques pages pour Astrapi. Les premiers essais sont très concluants (dixit les auteurs) et nous espérons vous proposer une petite interview de ce nouveau venu dans l'école du petit samouraï très prochainement !

paf

Toujours à propos de l'album long de Tao en cours de fabrication : une recherche crayonnée d'une page de baston… Vraisemblablement il y aura de l'action !

tout sur le judo

Toute l'actualité du judo sur un site vraiment très bien construit : des infos sur les compétitions, les stages, etc… Les camarades de Tao visitent ces pages web régulièrement, histoire de se tenir informé !
alljudo.net
En ce moment, tous les résultats des championnats du monde junior qui viennent de se terminer.

godzirak

Godzirak, est une contraction de Goldorak et Godzilla. Goldorak est un manga de Go Nagai, adapté en dessin animé en 1975 ! Godzilla, lui est un monstre du cinéma japonais. Le dessinateur de Tao nous propose ici un mix, combattu par les biomans version samouraï en personnes !!!

katana

Symbole des samouraï le katana est un sabre de plus de 60 cm. Il est porté glissé dans la ceinture, tranchant dirigé vers le haut (vers le bas si le porteur est un cavalier). Il est porté avec un sabre plus petit, le wakizahi. Par extension, le mot katana désigne tous les sabres japonais. Et c'est de cette arme dont il sera question dans l'album qui se construit en ce moment. Le titre n'est pas encore trouvé, je vous avertis si j'ai un scoop !

un album long !

Question bande dessinée, du nouveau. Les deux auteurs préparent en ce moment un long récit. Ce sera une aventure complète (on quitte quelques temps l'univers du gag en une page) autour d'une mystérieuse affaire d'enlèvement. Nous avons la chance de pouvoir admirer une des premières pages en construction. Bien évidemment, nous vous tiendrons au courant de l'avancée de ce projet, l'album est prévu en septembre 2010, et oui, ce n'est pas pour tout de suite !

champions du monde

Les jeunes judokas français se portent bien ! C'est une bonne nouvelle. A l'école de Kerozen, la classe des petits a bien suivi les chamionnats du monde et les succès de Morgane Ribout (une jeune fille très douée) et du très grand Teddy Riner. Avec la médaille de bronze de Frédérique Jossinet et ces deux en or, la délégation tricolore repart donc des Pays-Bas avec trois breloques. Un bilan néanmoins contrasté : on pouvait espérer mieux.
plus d'info sur ces championnats sur les sites de l'équipe ou de sports.fr

Habersetzer

Vous qui vous intéressez aux arts martiaux, il faut lire les ouvrages de ce grand monsieur ! Roland Habersetzer est un des grand spécialiste français des arts martiaux qu'il pratique depuis 1957. En 61, il est l'une des premières ceintures noires françaises de Karaté. Il est à la fois spécialiste des arts martiaux japonais et chinois, diplômé en France, au Japon et en Chine. Il a été nommé 8ème Dan de Karaté, au Japon, dès 1992, par O-Sensei Tsuneyoshi Ogura au Dojo du Gembukan, Grand maître de son école (Ogura Sensei fut notamment élève de Yamagushi Gogen, 1909-1989, et de Gima Makoto, 1897-1998). En avril 2006, il a été nommé 9ème Dan, avec le titre de Soké (maître fondateur) de son propre style (Tengu go michi). Ces grades et titres lui ont été également reconnus par Tadahiko Ohtsuka du Gojukensha de Tokyo (maître de référence), en le nommant Hanshi, Maître d'armes de son école. Roland Habersetzer a commencé en 1968 a proposer des ouvrages de vulgarisation et des publications traitant des arts-martiaux chinois et japonais. Il est un des membre actif de la jeune fédération française de karaté pendant 10 ans (diplômé d'état en 1972 et 5ème dan en 1978) pour la région Est, mais, déçu par l'évolution sportive d’un art et d’une expression culturelle, il créa dès 1974 le « Centre de Recherche Budo », organisme international et indépendant ouvert à tout Budoka soucieux de l'avenir spirituel des arts martiaux d'Extrême-Orient. Une entrevue intéressante avec ce personnage à lire ici.

proportions

Comme nous l'expliquent bien les auteurs en fin d'album "Pitres et dragons", pour bien dessiner un personnage, il faut comprendre ses proportions (d'où les petits bonhomme en bois dans les magasins de beaux arts), pour Tao, bien sûr, on est loin de proportions réalistes ! Voici une petite maquette pour aider les apprentis dessinateurs. N'hésitez pas à envoyer vos dessins !!!

crayonné

archives

il semblerait que Tao ait eu des ancêtres prestigieux du temps des samouraïs !

auteurs de BD

force rouge !

bioman, vous vous souvenez ?
Pour les plus jeunes, c'est un truc que regardait papa ou tonton !

narration

Une gentille prise de tête sur des questions de narration (comment raconter) offerte par les auteurs. Ici le problème est de trouver le meilleur enchainement des cadrages pour faire comprendre les mouvements de Tao. A vous de retrouver la page dans les albums pour constater le choix définitif !

chouchou

Tao chouchou de la semaine pour les clés de l'actualité junior !
Et des petits messages sympas sur le site d'une bibliothèque de Bézier .

dédicaces

L'actu "signatures" : Laurent Richard sera présent au salon du livre "rêves d'océans" de Doëlan en Bretagne sud, ce week-end, le 20 et 21 juin ; la semaine suivante vous pourrez rencontrer Nicolas Ryser à Caen les 27 et 28 juin au festival "des bulles en folies".
Vous pouvez consulter les autres dates de salon pour Laurent Richard sur son site à la rubrique "actu"…

fureur

La fureur du dragon, un film du célèbre Bruce Lee avec le non moins célèbre Chuck Norris. Ce dernier est d'ailleurs gratifié sur l'affiche de 7 titres de champion du monde de karaté. Il s'agit du karaté professionnel américain des années 60-70 qui n'est pas vraiment comparable aux compétitions actuelles, et d'ailleurs, il semblerait que cette affirmation soit un peu à nuancer. Des infos sur l'histoire du karaté aux USA, sur Chuck et d'autres, ici.

ninja

Dans plusieurs séquences, Tao et Rakaï jouent aux ninjas.
Le ninja était un guerrier-espion dans le Japon médiéval. Dans l'imaginaire occidental, on représente les ninjas comme des guerriers vêtus de noir, une cagoule masquant leur visage, accomplissant des exploits physiques en combat, des acrobaties, et experts dans les techniques de dissimulation, d'empoisonnement, et de diversion. Cette image romantique, et le terme même de ninja, sont relativement récents (vers 1780). Les ninjas étaient probablement issus de deux provinces voisines situées à côté de Kyōto. Ces provinces étant indépendantes, ils n'étaient redevables d'aucune taxe et avaient une liberté de mouvement que n'avaient pas les bushi (ou samouraïs), qui étaient eux liés aux daimyō (seigneurs) ; ils n'étaient pas non plus soumis au bushidō (code de l'honneur du guerrier), et pouvaient donc pratiquer des techniques de guerre non conventionnelles (espionnage, guérilla, embuscades, assassinats). N'étant pas soumis aux grandes familles, celles-ci les utilisaient pour leurs basses besognes. Une de leurs grandes spécialités était de s'introduire de nuit dans les châteaux et camps militaires et d'allumer un incendie, afin de faciliter l'assaut par des troupes classiques ; ils se déguisaient en général pour porter la même tenue que leurs victimes (ils n'étaient donc pas forcément vêtus de noir) afin de semer la confusion.
Plus d’infos sur wikipédia et sur Samouraï.free.fr

staowars

Staowars !!! top… à trouver dans le tome 2 nouveau format, Pitres et Dragons ! Et puisque ça n'a rien à voir mais quand même, on aime beaucoup la chanson de Le Gouëfflec, Starouarz, à écouter !!!

benoît broyart

Benoît Broyart, auteur jeunesse à suivre (ou à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas !) s'intéresse à l'univers de Tao, il travaillerait à une possibilité de novélisation de la série (l'utilisation des personnages pour des histoires écrites). Nous vous tiendrons bien sûr au courant de la suite de cette aventure et peut-être aurons nous la possibilité de publier quelques extraits dans ce blog. En attendant, vous pouvez prendre connaissance avec cet écrivain sur son propre blog.

hokusaï

Une planche inédite (en album, mais publiée dans Astrapi) qui fait référence au célèbre peintre japonais Hokusaï et qui présente un des talent d'un nouveau personnage de la série : Chou Chen.

la main !

la main (la gauche), du dessinateur : Nicolas Ryser.

ceinture rouge

Vous l'aurez remarqué, Maître Kerozen porte une ceinture rouge dans la bd, quelle en est sa signification ?

La Ceinture rouge se porte pour les 8e, 9e, et 10e Dan en karaté et dans d'autres disciplines. Certaines écoles la réservent aux 9e et 10e Dan.

Mais il est à noter que la ceinture rouge et blanche et la ceinture rouge sont des ceintures de cérémonie qui vous sont nécessairement offertes par votre Maître, ou des proches.
On ne la porte pas dans son dojo pour les cours ordinaires (bon, pour la bd, et pour bien repérer Kerozen, il la porte tout le temps). Les maîtres la porte dans les cas suivants : Quand ils effectuent une démonstration, ou dirigent un stage, quand ils représentent leur école ....

Il n'y a pas de ceinture au delà de ce grade. Symboliquement, il fût donné à JIGORO KANO, le créateur du Judo, après sa mort, le grade de douzième dan. Ceci, sachant qu'il n'y a pas de onzième dan.

boduken

L'autre jour, Maître Kerozen trouvant quelques élèves de la grande classe quelque peu prétentieux, réuni l'école pour leur raconter une histoire. Lee tou a été fasciné, Katimini convaincue, mais Tao trouva que ce Bokuden n'est pas vraiment courageux ! Pourtant…

L'histoire commence alors que Maître Tsukahara Bokuden traversait le lac Biwa sur un radeau avec d'autres voyageurs. Parmi eux, il y avait un samouraï extrêmement prétentieux qui n'arrêtait pas de vanter ses exploits et sa grande maîtrise du sabre. Selon lui, il était le plus grand champion du Japon. Et c''est ce que semblaient croire tous les autres voyageurs qui l'écoutaient avec une admiration mêlée de crainte. Mais, Bokuden restait à l'écart et ne paraissait pas le moins du monde intéressé par ceréflexion prétentieuses. Le samouraï s'en aperçut et, vexé, il s'approcha de Bokuden pour lui dire :
-Toi aussi tu portes une paire de sabres. Si tu es samouraï, pourquoi ne dis tu pas mots ?
Bokuden répondit calmement :
-Je ne suis pas concerné par tes propos. Mon art est bien différent du tien. Il consiste, non pas à vaincre les autres, mais à ne pas être vaincu.
Le samouraï se gratta le crâne et demanda :
-Mais alors, quelle est ton école ?
-C'est l'art de combattre sans armes.
-Mais dans ce cas, pourquoi portes tu des sabres ?
-Cela m'oblige à rester maître de moi pour ne pas répondre aux provocations. C'est là un défi de tous les jours.
Exaspéré le samouraï continua :
-Et tu penses vraiment pouvoir combattre avec moi sans sabre ?
-Pourquoi pas ? il est même possible que je gagne !
Hors de lui le samouraï cria au passeur de ramer vers le rivage le plus proche, mais Bokuden suggéra qu'il était préférable d'aller sur une île, loin de toute habitation, pour ne pas provoquer d'attroupement et être plus tranquille. Le samouraï accepta. Quand le radeau atteignit une île inhabitée, le samouraï sauta à terre et dégaina son sabre, prêt au combat.
Bokuden enleva soigneusement ses deux sabres, les tendit au passeur et s'élança pour sauter à terre, quand, soudain, il saisit la perche du batelier, puis dégagea rapidement le radeau pour le pousser dans le courant.
Bokuden se retourna vers le samouraï qui gesticulait dans tous les sens sur l'île déserte et il lui cria :
-Tu vois, c'est cela l'art de combattre sans arme !

les filles !

Katimini est une petite indonésienne, représentante de son pays au sein de l'école, elle défend les valeurs du Pencak Silat, art martial indonésien très efficace ! Le Pencak Silat est un art imprégné par la philosophie du “Budi Pekerti luhur” : un esprit et un caractère noble. Valeurs permettant de penser et d’agir de façon positive et constructive envers ses proches et la société en général (notion qui se retrouve dans le mot “Silat” qui viendrait, selon certains, du mot “silaturahim” ou “silaturahmi” signifiant : créer un lien d’amitié.

anatomie d'une planche

page publiée dans le magazine Astrapi • Bayard presse

Tao à la télé

Sur la chaine Gulli, Tao a les honneurs de la télé. A voir ici !

la famille Tao

La famille Tao : Kadératé, Chui-Me-Chang, Toutowok, Kimami Otapi, Okibou, Kerozen, Lamuraï, deux copains, Lee-Tou, Katimini, Tao, Rakaï, deux autres élèves.

mode d'emploi

Pour commencer, une petite visite des coulisses ! Comment ça marche une page de Tao ??? Nico et Lolo, les clones des créateurs nous offrent le mode d'emploi.